Annoncé mercredi dans un communiqué du CHU de Nantes, le succès d’une première implantation chez un patient du nouvel implant épirétinien de Pixium Vision[1], Iris II, apporte du nouveau dans la course à l’œil bionique.
Si une société américaine et une société allemande opèrent déjà sur ce terrain de recherches, la jeune société française, propose un implant « plus avancé sur le plan technologique », « doté de 150 électrodes (…) pour stimuler la rétine déficiente et lui redonner une vision des formes et des mouvements ». « Le système américain commercialisé est actuellement doté de seulement 60 électrodes », tandis que le dispositif allemand n’est pas commercialisé. Iris II est en outre conçu pour être explanté en vue d’un remplacement éventuel ou d’une version améliorée.
Pixium Vision espère pouvoir commercialiser cet implant en Europe en milieu d’années. Il est destiné « à des patients devenus aveugles d’une rétine pigmentaire, maladie génétique et dégénérative qui touche 20000 à 40000 personnes en France ». Elle compte aussi démarrer « avant la fin de l’année une étude de faisabilité chez l’homme pour son implant de nouvelle génération, PRIMA, ciblant la DMLA [2]».
« Outre les implants, la recherche médicale explore aussi les pistes entrouvertes par la thérapie génique et la thérapie cellulaire pour restaurer la vue ».
[1] Société française spécialisée dans le développement de systèmes de restauration de la vue.
[2] Dégénérescence maculaire liée à l’âge.
AFP (24/02/2016)