En raison d’une « défaillance technique » dans un laboratoire de Gand, en Belgique, une quarantaine de parents originaires des provinces de Flandre occidentale et orientale se sont vus annoncer le mauvais sexe de leur bébé après un test prénatal non invasif (DPNI) (cf. Belgique : le prix du DPNI revu à la baisse). Ils en ont été informés trois semaines après avoir réalisé le test.
C’est un gynécologue de l’AZ Groeninge, à Courtrai, qui a signalé l’erreur sur une de ses patientes à qui l’on avait annoncé qu’elle attendait une petite fille alors qu’il s’agissait d’un garçon (cf. DPNI : Traquer, quitte à se tromper).
Il a alors contacté le laboratoire de l’AZ Maria Middelares de Gand. Selon la porte-parole, Catherine Zenner, « le problème technique s’est produit fin octobre sur une série d’environ 80 échantillons ». Les échantillons ont été analysés de nouveau, conformément à la procédure. Dans environ 40 d’entre eux, la détermination du sexe était erronée (cf. Fille ou garçon ? Le DPNI pour identifier le sexe même en cas de grossesse gémellaire).
En Belgique, pour empêcher « toute discrimination fondée sur le sexe », les tests prénataux non invasifs ne sont possibles qu’à partir de 12 semaines de grossesse. Au-delà de cette date, les avortements ne sont autorisés que pour des raisons médicales (cf. Le DPNI devient gratuit aux Pays-Bas).
Source : The Brussels Times (28/11/2023)