Après avoir informé Natalie O’Rourke que son bébé est porteur de trisomie 21, les médecins lui ont programmé un rendez-vous pour un avortement dès le lendemain, et sans son autorisation.
En effectuant un examen de routine pour connaître le stade de sa grossesse « non planifiée », la jeune femme est informée que son bébé « a un problème ». Aussitôt, le médecin lui indique, sans explication, qu’elle doit se rendre à l’hôpital Queen’s Charlotte, dans le centre de Londres.
C’est au téléphone qu’elle apprend que son enfant est porteur de trisomie 21 et que l’hôpital lui a déjà planifié un rendez-vous pour une IVG le lendemain. Chose qu’elle refuse fermement. Pourtant l’hôpital refuse d’annuler le rendez-vous au cas où elle changerait d’avis. Les médecins lui donnant alors l’impression que son fils Woody, âgé aujourd’hui de 10 ans, serait « un fardeau pour la société », témoigne-t-elle.
Ayant déjà une petite fille, Natalie O’Rourke était « assez confiante ». Mais, comme elle l’indique, sa décision aurait pu être différente s’il s’était agi de sa première grossesse. « Si j’avais été maman pour la première fois, j’aurais pu penser que je devais me plier à cette décision et je n’aurais peut-être pas réalisé qu’il y avait un choix à faire. »
Source : Daily Mail, Ellen Coughlan (21/03/2023)