Don d’organes en Suisse, vers une alternative au consentement présumé ?

Publié le 10 Sep, 2019

Hier, en Suisse, la Commission nationale d’éthique pour la médecine humaine (CNE) a examiné les différentes modalités concernant le don d’organes : l’autorisation explicite du donneur, de son vivant, et l’autorisation tacite. Elle a estimé qu’ « aucun de ces modèles n’apporte de réponse satisfaisante à la problématique ».

 

En effet, s’agissant de l’autorisation explicite, peu de personnes expriment leur volonté de manière claire de leur vivant (cf. Suisse : une chute de 40 % du don d’organes en 2019). Et s’agissant de l’autorisation tacite, selon la CNE, ce modèle « protège moins bien les droits de la personnalité du défunt ».

 

La CNE a alors proposé un troisième modèle : celui de la déclaration. Les gens seraient « régulièrement appelés à prendre position sur le don d’organes (obligation de déclarer) ». Sous réserve de prévoir les modalités de mise en œuvre, ce dernier modèle « tient mieux compte du droit à l’autodétermination », a relevé la commission et « permettrait en outre de réduire le nombre de cas peu clairs et de décharger les proches ». Enfin, la CNE souligne qu’ « un tel modèle aurait le mérite de stimuler le débat et partant, la confiance de la population dans le don d’organes ».

 

La tribune de Genève (9/09/2019) – La Commission d’éthique prône la discussion

 

Partager cet article

Synthèses de presse

Ecosse : le NHS interrompt la prescription de bloqueurs de puberté pour les mineurs
/ Genre

Ecosse : le NHS interrompt la prescription de bloqueurs de puberté pour les mineurs

La clinique Sandyford de Glasgow a décidé d’interrompre la prescription de bloqueurs de puberté aux mineurs ...
« Soins d’accompagnement » : médecins et infirmiers opposés au changement de terminologie
/ Fin de vie

« Soins d’accompagnement » : médecins et infirmiers opposés au changement de terminologie

Infirmiers et médecins indiquent leur préoccupation « en raison des divergences avec la terminologie internationale et leurs conséquences pour la ...
Mettre le feu au matelas de son grand-père pour l’« aider à mourir » ?
/ Fin de vie

Mettre le feu au matelas de son grand-père pour l’« aider à mourir » ?

Une femme de 32 ans encourt la réclusion criminelle à perpétuité pour avoir tué son grand-père en mettant le feu ...

Textes officiels

Fiches Pratiques

Bibliographie

Lettres