Tandis que la banque nationale du sperme au Royaume-Uni « n’a enregistré que 9 donneurs cette année », année de sa création (cf. Gènéthique du 01 septembre 2015), le professeur Dominique Royère, responsable des dons à l’Agence de Biomédecine fait un point sur la situation en France. Il constate que l’offre de dons de gamètes n’arrive pas à suivre la demande. En ce qui concerne le don de sperme, « pour être dans une situation de totale satisfaction des besoins, il y a encore un effort à faire qui représente une trentaine de donneurs ». Le don d’ovocytes doit, quant à lui, doubler pour atteindre l’équilibre.
Quelques mois après la première campagne d’information menée par l’Agence de Biomédecine en juin (cf. Gènéthique du 26/05/2015 et du 02/06/2015), le professeur prévoit déjà une seconde campagne à la fin de l’année pour palier au « déficit d’information ». « Pratiquement une femme sur deux ne connait pas l’existence du don d’ovule » et le fait d’avoir accès à l’information permet de toucher de nouveaux donneurs potentiels dont « l’objectif de permettre à un couple de réaliser un projet d’enfant est très clair ».
Note Gènéthique :
Gènéthique a analysé les enjeux de la campagne sur don de gamètes dans deux articles : une campagne inquiétante qui banalise de don de gamètes et une campagne « opaque » sur les enjeux du don de gamètes.
Atlantico (Catherine Laurent) 03/09/205