Depuis 2008, l’Agence de Biomédecine déploie des campagnes de communication sur le don d’ovocytes et le don de sperme. Elle réitère cette année du 19 mai au 5 juin, puisque « plus de 3000 nouveaux couples se sont inscrits pour bénéficier d’un don ».
L’Agence de Biomédecine se félicite des mesures prises ces 5 dernières années :
- « le don est possible sur tout le territoire avec 27 centres de don de spermatozoïdes et 28 centres de don d’ovocytes »
- « les donneuses bénéficient d’une prise en charge effective à 100% des actes médicaux liés au don, pour 6 mois ainsi que les frais non médicaux engagés à l’occasion du don »
- « le financement de l’activité des centres est renforcé »
- Depuis fin 2015, « les personnes n’ayant pas procréé peuvent devenir donneur » et conserver pour eux une partie des ovocytes ou du sperme.
Ces mesures ont eu pour effet une augmentation de 40% des donneuses d’ovocytes, tandis que le nombre de donneurs de sperme est resté stable. Suite aux campagnes de communication, 33% des français se sont déclarés « prêts à faire un don de gamètes ».
Note de Gènéthique : Le don de gamètes n’est pas sans poser de problèmes éthiques :
- Audrey Kermalvezen soulève les paradoxes du don de gamètes
- Une campagne inquiétante qui banalise le don de gamètes (1/2)
- Une campagne « opaque » sur les enjeux du don de gamètes (2/2)
News press (10/05/2016)