Suite à la campagne radiophonique du mois de juin (cf. Gènéthique du 2 juin 2015) et à la publication au JO du décret ouvrant le don de gamètes aux personnes n’ayant pas procréé (cf. Gènéthique du 15 octobre et 16 octobre 2015), l’Agence de Biomédecine « lance une nouvelle campagne digitale pour toucher 20 millions de donneurs potentiels ».
Pour le Professeur Dominique Royère, directeur Procréation, embryologie et génétique humaine de l’ABM, la campagne du mois de juin a permis une « sensibilisation » et une « prise de conscience » des français qui « n’étaient pas informés de la possibilité d’un don d’ovocytes ». Cette nouvelle campagne « doit permettre d’augmenter encore le nombre de dons en touchant, en plus de la population générale, une population plus jeune qui n’a pas procréé, à la suite de la parution au JO du décret du 13 octobre ». Avec « cette nouvelle population des nullipares, l’hypothèse qu’on puisse doubler le nombre actuel de donneuses est plus que raisonnable. Peut être pas en un an, mais à l’échelle de quelques années, certainement ».
Note : Gènéthique a décrypté en juin les enjeux du don de gamètes et des campagnes de l’Agence de Biomédecine :
- Une campagne inquiétante qui banalise le don de gamètes (1/2)
- Une campagne « opaque » sur les enjeux du don de gamètes (2/2)
Le Quotidien du Médecin (26/11/2015)