Le Parlement de l’Etat de Victoria en Australie a voté mercredi un amendement à la loi sur le traitement de la procréation assistée. A partir du 1er mars 2017, les habitants de l’Etat issus d’un don de gamètes auront accès aux informations d’identification de leur donneur. Pour l’instant, cela ne concerne que les personnes nées après 1998, et celles-ci ne pourront accéder à ces informations qu’une fois leur majorité atteinte.
La législation autorise cependant les donneurs à choisir le type d’informations qu’ils souhaitent rendre disponible. « Au minimum, ils doivent fournir des renseignements concernant toute maladie ou tout trouble génétique possibles ». Mais « il leur reviendra encore de choisir s’ils veulent aussi dévoiler leurs coordonnées, ou d’autres données d’identification plus exhaustives ».
Pour le ministre de la Santé, Jill Henessy, ces informations peuvent aider certains à comprendre leur identité, mais elles peuvent aussi être cruciales en cas de traitements médicaux, ou même se révéler utiles pour une planification familiale. « Si ces informations sont disponibles, elles ne doivent pas leur être refusées » affirme-t-elle. Elle assure que l’Autorité victorienne pour le traitement de la procréation assistée gèrera l’accès à ces informations, et conseillera les donneurs, les personnes issues d’un don de gamètes et leurs familles.
Cette législation réjouit également le fondateur de Surrogacy Australia, une entreprise de GPA, pour qui c’est « une bonne chose », car il est « important pour les enfants issues d’un don de gamètes d’avoir accès à leurs propres données »… même si les donneurs pensaient rester anonymes.
The Guardian (24/02/2016)