La rétine humaine, en particulier la bordure cilliaire, contient 2 types de cellules faciles à isoler et possédant un potentiel de prolifération intéressant : des cellules progénitrices qui ne se divisent qu’en un seul type de cellules et des cellules souches rétiniennes aptes à la différenciation, in vitro, dans tous les types de cellules rétiniennes. On parle de multi potentialité. Les travaux de l’équipe du Docteur Brenda Coles à Toronto ont permis une différenciation spécifique de ces cellules souches en cellules rétiniennes ganglionnaires, photorécepteurs, oligodendrocytes et fibroblastes.
Pour la dernière étape de cette étude, des cellules souches humaines de la rétine convenablement préparées on été injectées dans les yeux de souris d’un jour et de poussins. Ces cellules on été capables de survivre, de migrer, et de se différencier, notamment en photorécepteur.
L’étude doit être poursuivie par des tests sur des animaux adultes et l’homme. En cas de succès, cette technique permet d’espérer des traitements pour des pathologies oculaires humaines.
Lire en ligne Facile isolation and the characterization of human retinal stem cells, publié dans le PNAS du 25 Octobre 2004.
Le Quotidien du Médecin (Isabelle Catala) 26/10/04