Aujourd’hui, de nouveaux tests génétiques appelés « scores de risque polygéniques » permettent à tout individu, « en quelques clics de souris et quelques centaines de dollars », d’accéder à « ses scores de risque génétique pour le diabète, l’obésité, le cancer du sein, l’autisme et la schizophrénie ». Cette technique est calculée « à partir de centaines, voire de milliers, de marqueurs génétiques mesurés à partir de votre ADN en de nombreux points du génome ».
Pourtant, ces tests ne représentent en réalité « qu’une faible proportion du risque génétique total d’une personne ». En effet, les facteurs de risque environnementaux, « également importants », multiplient « probablement les risques associés aux facteurs génétiques ». Or, ils ne sont pas pris en compte, d’où des erreurs sur le « risque réel de maladie », les résultats de ces tests génétiques pouvant être « manifestement erronés ».
Par ailleurs, les recherches sur la dépression, par exemple, ont révélé que « le fait de savoir que l’on est génétiquement à risque peut nuire à la guérison plutôt que de l’aider ».
Pour aller plus loin :
Les tests génétiques : entre problèmes éthiques et efficacité
Medical press (2/07/2019) – Genetic risk tests aren’t always useful and could even be harmful