International Stem Cell Corp vient d’annoncer le lancement d’un essai clinique de phase 1/2a pour tester l’efficacité d’un traitement à base de cellules souches parthénogénétiques humaines pour la maladie de Parkinson. Cette maladie touche environ 7 million de personnes dans le monde et aucun traitement curatif n’existe à ce jour. L’essai sera mené au Royal Hospital de Melbourne (Australie).
La compagnie a mené l’année dernière des études précliniques utilisant ces cellules souches parthénogénétiques humaines, dérivées en cellules souches neurales (ISC-hpNSC). Ces cellules sont administrées par injection intracrânienne, dans le but de remplacer les neurones détruits chez les patients atteints de la maladie de Parkinson. Douze patients testeront cette nouvelle thérapeutique, et recevront des injections de différentes doses de cellules, pour en évaluer l’efficacité et la sécurité.
Les cellules souches parthénogénétiques humaines sont issues de la parthénogenèse d’ovocytes. Ce processus, qui permet d’obtenir la reproduction à partir d’un gamète femelle non fécondé, existe chez les végétaux, les reptiles et les insectes, mais pas chez les mammifères. Toutefois, on peut, dans certaines conditions de stimulation des ovocytes, obtenir un début de développement parthénogénétique.
Notes Gènéthique :
* Le parthénote humain est-il un être humain ? Gènéthique reviendra sur la problématique éthique posée par la parthénogenèse des ovocytes humains.
* En 2014, la société de biotechnologie International Stem Cell Corporation (ISC) avait demandé à pouvoir breveter sa technologie utilisant des ovules humains activés par voie de parthénogenèse : CJUE : Les ovules humains “activés” sont-ils des embryons ?
Stem cells portal (21/12/2015)