Dépistage précoce des cancers du sang à l’aide du DPNI : même chez les personnes en bonne santé ?

Publié le 30 Nov, 2018

Le DPNI – diagnostic prénatal non invasif – a détecté des cancers du sang chez huit femmes enceintes de l’Hôpital universitaire de Leuven, en Belgique. Le DPNI analyse l’ADN obtenu à partir d’une prise de sang de la mère. Des fragments d’ADN fœtal circulent en effet dans le sang maternel et leur séquençage permet de détecter d’éventuelles anomalies génétiques chez le bébé à naître.

 

Conséquence inattendue du DPNI chez huit femmes enceintes belges, les chercheurs du Centre pour la génétique humaine de Leuven ont « fortuitement détecté du matériel génétique de cellules cancéreuses » dans leur sang. Une détection très précoce.

 

Les chercheurs ont alors testé 1 002 personnes, en bonne santé, non enceintes. Ils ont identifié cinq personnes atteintes de la maladie de Hodgkin ou d’un lymphome non Hodgkinien, et 24 personnes avec des défauts génétiques sanguins non cancéreux qui demandaient une surveillance médicale.

 

Ces personnes étaient « en bonne santé », « faut-il aller jusqu’à proposer un test pour diagnostiquer des cancers chez des personnes supposées être en bonne santé, autrement dit, avant l’apparition des symptômes? », s’interroge l’Institut Européen de Bioéthique. Une vraie question éthique.

Institut Européen de Bioéthique (29/11/2018)

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