Des membres de l’Alliance pour les droits de la vie (ADV) se sont rassemblés devant le siège du Conseil régional d’Ile-de-France, au 33 rue Barbet de Jouy à Paris, jeudi 28 janvier 2010, pour manifester l’urgence d’agir en faveur des femmes confrontées à une grossesse imprévue et difficile. La tête couverte de sacs pour dénoncer la chape de plomb qui recouvre les vrais enjeux de l’avortement en Ile-de-France, des Franciliennes ont ainsi protesté silencieusement afin de demander ”des aides pour éviter l’IVG”.
Alors que les conseillers régionaux débattaient des subventions à donner pour une campagne d’affichage en faveur de l’avortement, Caroline Roux, secrétaire générale de l’ADV, a dénoncé le grave défaut d’aide offerte aux femmes par le Planning familial. Elle a affirmé l’urgence de proposer une alternative à l’avortement. Alors que ”la région Ile-de-France connaît un taux d’IVG 30% supérieur à la moyenne nationale et trois fois supérieur à l’Allemagne”, le temps est venu de ”s’interroger sur l’échec de la prévention d’un acte qui n’est jamais anodin et que les femmes voudraient éviter”.
Caroline Roux dénonce la ”politique de l’autruche” qui refuse de regarder en face la réalité de l’IVG en trompant les femmes par l’amalgame entre IVG et contraception propagé par le slogan dépassé et réducteur de la campagne de publicité du Planning familial. Celle-ci a requis 300 000 euros fournis par le Conseil régional d’Ile-de-France. Le soutien de solutions alternatives doit permettre aux Franciliennes d’éviter l’IVG a affirmé l’ADV: ”En quoi l’argent du contribuable devrait-il être dépensé pour une propagande si décalée par rapport à ce que vivent les personnes ? En Ile-de-France, ce sont les difficiles conditions de logement, de transport, de travail, et donc de vie familiale qui pèsent particulièrement sur les femmes enceintes. Pour que le recours à l’IVG ne soit pas une fatalité, il faut qu’elles aient concrètement la possibilité d’aller au terme de leur grossesse”.
Zenit 27/01/10