Alors que le mouvement féministe se félicite de l’allongement du délai légal pour une IVG médicamenteuse à 9 semaines (cf. En France, l’IVG médicamenteuse à domicile possible jusqu’à 9 semaines ), considérant qu’il s’agit d’un « premier pas », il réclame désormais un allongement du délai de 12 à 14 semaines pour l’IVG chirurgicale.
Leur revendication est relayée par 60 parlementaires issus « de la majorité et de gauche, dont Laurence Rossignol, sénatrice et ancienne ministre des Droits des femmes, [qui] plaident également pour l’allongement des délais d’accès à l’IVG et la simplification de l’accès à l’interruption médicale de grossesse pour raisons psychosociales » (cf. IVG : vers l’utilisation de la détresse pyschosociale pour des avortements hors délai ?). A ce jour, plusieurs amendements en ce sens ont été déposés, tous ont été rejetés (cf. « La vie est ce que nous avons de meilleur »).
Pour aller plus loin :
- Après avoir avorté, elle intente une action en justice pour alerter sur la douleur fœtale
- Pierre-Jean Chalençon revient sur l’IVG de sa compagne : “Je le regrette tous les jours”
- COVID-19 : les IVG médicamenteuses prescrites par téléconsultation
AFP (13/05/2020)