Des chercheurs du Centre national pour les maladies tumorales de Dresde, du consortium allemand pour la recherche translationnelle sur le cancer et de la faculté de médecine de Dresde envisagent d’utiliser CRISPR pour diagnostiquer et inactiver des mutations cancéreuses.
Frank Buchholz, responsable d’une première étude parue dans le Journal de l’institut national du cancer, explique que grâce au séquençage, il est aujourd’hui rapide d’identifier les mutations dans les cellules cancéreuses. Mais il était jusque là difficile de différencier les mutations à l’origine de la maladie des mutations bénignes. Le groupe de chercheur a démontré qu’avec CRISPR il était possible de cliver spécifiquement un panel de mutations cancéreuses communes sans cibler les allèles sains. En outre, ils ont pu « démasquer les mutations qui stimulent la croissance et la viabilité cellulaire dans les lignées cellulaires cancéreuses ». Ils envisagent, au vu de leurs résultats, de lancer des essais pour une thérapie ciblée.
Eurekalert (31/08/2016)