Lundi 5 octobre, le vice-Premier ministre de Singapour, Heng Swee Keat, a annoncé une prime pour les parents qui décideraient de donner naissance à un bébé pendant l’épidémie de Covid-19. Les modalités restent à préciser mais cette prime viendra s’ajouter au « Baby Bonus Cash Gift », une subvention déjà mise en place qui peut aller jusqu’à 10 000 $. Une mesure parmi celles déjà instaurées par l’Etat afin de faire remonter le taux de natalité de Singapour. Avec « 1,1 enfant par femme en moyenne en 2018 », c’est l’un des plus bas au monde. « Les gouvernements successifs ont offert des subventions en espèces, des aides préscolaires, et ont même organisé des événements pour faire rencontrer des couples ».
La situation est semblable en Corée. Malgré les 210 000 milliards de wons (181 milliards de dollars) dépensés depuis 10 ans pour promouvoir la natalité, le taux de fécondité, inférieur à 1, « reste le plus bas du monde ». Après les efforts du gouvernement, les entreprises prennent le relais. Ainsi, « la principale entreprise de gestion de construction coréenne, HanmiGlobal Co. », offre entre 3 et 5 millions de wons pour la naissance d’un troisième ou d’un quatrième enfant. Et paie les frais de scolarité de la maternelle à l’université, quel que soit le nombre d’enfants.
Avec l’épidémie de Covid, les futurs parents reportent parfois « leur projet de parentalité ». En Chine, le taux de natalité « est tombé à son niveau le plus bas depuis la création de la République en 1949 ».
Sources : Pulse (07/10/2020) ; The Independent, Mayank Aggarwal (07/10/2020) ; Courrier International (08/10/2020)