Un rapport de l’ESHRE[1], conseille aux couples qui s’apprêtent à entreprendre une FIV, de décaler leur projet à cause de l’épidémie de Coronavirus. Les données chinoises précisant qu’il existe un risque d’accouchement prématuré en cas de contamination de la mère, le rapport préconise la prudence.
Le gouvernement britannique a classé les femmes enceintes parmi les populations « à risque » et leur recommande d’éviter tout contact. Les soignantes enceintes seront envoyées travailler dans des zones moins touchées par l’épidémie. A celles qui comptaient entreprendre un cycle de PMA, il est conseillé de le différer. « Pour les patientes déjà sous traitement, nous suggérons d’envisager une grossesse différée avec congélation d’ovocytes ou d’embryons pour un transfert ultérieur d’embryons », continue le rapport.
Parmi les 68 000 femmes britanniques qui ont recours à la FIV chaque année, pourtant, « beaucoup sont dans la trentaine avancée et n’ont guère le temps de retarder ».
Pour aller plus loin :
AMP : Un risque de diabète plus élevé pour les embryons congelés
Congélation des embryons et risque de cancer accru : une étude danoise
Infertilité, PMA et risque de cancer : une étude américaine
Le risque de cancer pédiatrique est démultiplié après une Fécondation In-Vitro
[1] La Société européenne de reproduction humaine et d’embryologie a été fondée en 1985 par Robert Edwards et J. Cohen, qui estimaient que l’étude et la recherche dans le domaine de la reproduction devaient être encouragées et reconnues. Il est actuellement basé en Belgique.
The Sun,
(17/03/2019)