A l’occasion de la journée mondiale de la contraception, la SMEREP, un organisme de sécurité sociale étudiante, s’inquiète des comportements des lycéennes et des étudiantes en matière de contraception d’urgence et d’avortement.
Contraception d’urgence
Publiée le 5 septembre, une étude réalisée pour la SMEREP par OpinionWay[1], révèle que « 42% des étudiantes françaises ayant déjà eu des rapports sexuels, ont déjà eu recours, au moins une fois, à la contraception d’urgence (ou « pilule du lendemain »). Près de 10% d’entre elles y ont eu recours 3 fois et 3% plus de 5 fois ! ». Chez les lycéennes, la proportion s’élève à 20%.
Un accent porté sur l’Ile de France montre que la proportion augmente encore, puisque 31% des lycéennes déclarent avoir pris la pilule du lendemain.
IVG
Du côté de l’IVG, l’enquête révèle que 6 % des lycéennes ont déjà eu recours à l’IVG, parfois 2 fois.
Et elles sont presque 1 sur 10 en Ile de France à l’avoir vécue. Si les étudiantes ne sont que 5% à y avoir recours, 1% d’entre elles en ont déjà vécu 3 !
L’étude souligne par ailleurs une défiance des étudiantes vis-à-vis de la contraception et la multiplication de comportements à risques.
Une situation jugée préoccupante. Pierre Faivre, Administrateur, Chargé de prévention à la SMEREP, a déclaré que « La SMEREP tient à alerter sur ces situations vécues par les jeunes femmes et sur les conséquences psychologiques parfois graves qu’elles peuvent vivre lors de la pratique d’une intervention volontaire de grossesse ».
[1] 2 études :
– Etude OpinionWay pour la SMEREP réalisée selon la méthode des questionnaires auto-administrés en ligne, du 29 avril au 25 mai 2016 auprès de 507 étudiants de toute la France et de 707 d’Ile-de-France,
– Etude OpinionWay pour la SMEREP réalisée selon la méthode des questionnaires auto-administrés en ligne, du 20 mai au 7 juin 2016, auprès de 403 lycéens de toute la France et de 368 d’Ile-de-France.
Communiqué de presse SMEREP (06/09/2016)