Le 4 septembre dernier, la presse révélait qu’un coeur artificiel de la société Carmat avait été greffé sur un nouveau patient, au CHU de Nantes, après un premier échec en décembre 2013 (Cf Synthèse de presse Gènéthique du 5 septembre 2014). Selon un communiqué des dirigeants de la société Carmat, celui-ci aurait été implanté le 5 août, soit quelques semaines avant que la presse ne s’en fasse l’écho.
Toujours dans son communiqué, Carmat a annoncé que de nouveaux essais cliniques étaient lancés et que le recrutement des deux derniers malades devant faire l’objet d’un recrutement est en cours. Il faut en effet encore vérifier que le coeur artificiel ne met pas la vie des patients en danger. Si les résultats des quatre premières opérations s’avèrent satisfaisant, Carmat précise dans son communiqué qu’elle “pourra proposer aux autorités de tutelle, en France et dans d’autres pays, le protocole d’une nouvelle étude élargie à une vingtaine de patients“. Il est prévu que dans ce cas les patients soient “suivis à plus long terme comme, par exemple, 180 jours“, contre 30 lors des premiers essais. Cependant, il faut noter que cette deuxième phase d’essais dépendra des résultats en cours, elle a déjà pris six mois de retard.
La Croix (Lucie Gruau) 21/10/2014 – Ouest-france.fr (Magali Grandet) 21/10/2014 – Lefigaro (Armelle Bohineust) 22/10/2014