Au Chili, le ministre de la Santé a imposé une amende de 33 millions de pesos à trois chaînes de pharmacies qui ne distribuent pas la pilule abortive. Depuis cinq mois, la pilule abortive est disponible dans le pays et le ministre de la santé a exigé des pharmacies qu’elles les achètent sous peine d’amende.
L‘organisation "Muévete Chili" ainsi que des institutions pour la vie et la famille se sont mobilisées contre ces sanctions qui portent atteinte à la vie, à la liberté et à l’objection de conscience des professionnels. Pour Mgr Fernando Chomali, évêque auxiliaire de Santiago et membre de l’Académie pontificale pour la Vie : "obliger à une collaboration matérielle et formelle pour la vente d’un produit qui endommage la santé est clairement un acte contraire à la raison et au droit" et "constitue un abus de pouvoir, produit d’un concept erroné de démocratie, mais également un acte d’intolérance au nom de la tolérance".
Six mois après la promulgation de la loi dépénalisant l’avortement, le ministre de la Santé portugais, Antonio Correia de Campos, a demandé à l’Association des médecins portugais de supprimer, d’ici 30 jours, leur clause de conscience concernant l’avortement. Le code éthique en vigueur stipule que "les médecins doivent respecter la vie humaine dès son commencement" et que "pratiquer un avortement est une faute éthique grave".
Pour l’Association des médecins portugais, cette demande est "excessive et arrogante", et ce, d’autant plus que la protection de la vie humaine est toujours inscrite dans la Constitution.
Life News 29/10/07 – Zenit 29/10/07 – Le Quotidien du Médecin 05/11/07 – Décryptage 02/11/07