Vendredi 21 mai, Francesco D’Agostino, président du Comité de bioéthique italien et professeur de philosophie du droit à l’Université Tor Vergata de Rome, a déploré la création de la première banque de cellules souches embryonnaires en Angleterre (cf. revue de presse du 21/05/04) en déclarant que " faire des recherches sur les cellules souches embryonnaires signifie opter pour un critère économique et non éthique ". Il constate que " la recherche avec les cellules souches embryonnaires est beaucoup moins chère " que celle avec les cellules souches adultes mais pose de graves questions éthiques.
Constatant que l’Angleterre a opté pour une approche utilitariste de la recherche, F. D’Agostino rappelle que cette approche, dominante aujourd’hui, ne permet pas de " défendre de manière adéquate la dignité de la personne humaine ". " L’utilitarisme implique un calcul de convenance ; c’est-à-dire qu’il faut voir quelles personnes méritent d’être défendues et quelles personnes ne le méritent pas, en fonction du coût ".
Zenit 21/05/04