James Thompson, de l’université du Wisconsin, qui fut le premier à isoler des cellules souches embryonnaires humaines il y a 10 ans, a récemment redit son pessimisme quant à leur utilisation en clinique. L’intérêt de ces cellules "n’est pas tant pour la transplantation que pour la compréhension du corps humain", a-t-il déclaré au cours d’une conférence qui se tenait à Santa Barbara, aux Etats-Unis. Alan Trouson, directeur du California Institute for Regenerative Medicine ne fut pas plus optimiste… Et ce, d’autant que l’on dispose désormais d’une alternative avec les cellules souches pluripotente induites (cellules iPS).
Le Pr Jovanovic a précisé que, chaque année, en Californie, 400 000 embryons congelés sont détruits.
Bio Edge 25/07/08 – Santa Barbara Independent 20/07/08