Selon un article publié dans la revue Nature, des chercheurs de l’Institut Max Planck (Münster, Allemagne) ont réussi à reprogrammer des cellules adultes en cellules dotées de capacités comparables aux cellules embryonnaires (c’est-à-dire capables de se différencier en de nombreux types de cellules du corps humain) en y injectant deux facteurs de transcription au lieu de quatre comme cela se faisait jusqu’à maintenant. Ils ont notamment évité d’utiliser un facteur de transcription susceptible d’induire des tumeurs.
Rappelons qu’en novembre dernier, le Pr Shinya Yamanaka (université de Kyoto) avait, pour la première fois, réussi à reprogrammer, en y injectant quatre gènes, des cellules de peau en cellules pluripotentes (cf. Synthèse de presse du 21/11/07). Les cellules ainsi obtenues ont été appelées cellules pluripotentes induites ou cellules iPS. Cette découverte prouvait qu’il était possible d’obtenir des cellules pluripotentes sans utiliser d’embryons humains.
Le Pr Yamanaka avait déjà, en décembre, avec seulement trois gènes, obtenu, aussi à partir de cellules cutanées de souris et d’humains adultes, des cellules souches pluripotentes (cf. Synthèse de presse du 04/12/07).
Le Monde 01/07/08 – Le Quotidien du Médecin 03/07/08