Dans un communiqué publié hier, la société CARMAT a annoncé « la première implantation de son cœur artificiel Aeson® dans le cadre de l’étude clinique EFICAS en France » (cf. Approbation définitive du coeur artificiel CARMAT au « Forfait Innovation », son action à la hausse). L’objectif du dispositif est de proposer « une alternative thérapeutique aux malades souffrant d’insuffisance cardiaque biventriculaire terminale ».
L’implantation a été réalisée fin décembre, au CHRU de Lille. Cinq autres établissements[1] participent à l’étude EFICAS qui portera au total sur 52 patients.
L’étude vise à « recueillir des données supplémentaires sur l’efficacité et la sécurité » du cœur artificiel, « ainsi que des données médico-économiques pour soutenir la proposition de valeur et le remboursement du dispositif, notamment en France », indique la société. Son « objectif principal » est « la survie à 180 jours après l’implantation du dispositif sans accident vasculaire cérébral invalidant, ou une transplantation cardiaque réussie dans les 180 jours suivant l’implantation ».
Complément du 21/05/2024 : Le CHU de Montpellier a annoncé avoir implanté le cœur bioartificiel de la société française Carmat à deux patients de 70 et 60 ans (Source : Science et avenir, Hugo Jalinière, (20/05/2024)).
[1] L’AP-HP GHU Pitié Salpêtrière et l’Hôpital Européen Georges Pompidou à Paris, le CHU de Rennes, le CHU de Strasbourg, et les Hospices Civils de Lyon