Une brésilienne de 61 ans donnera naissance à une petite fille en novembre 2011. Cette enfant, qui sera son premier, a été conçu par FIV avec les spermatozoïdes de son mari de 38 ans et un don d’ovocyte. La mère a déclaré ne pas vouloir révéler plus tard à la fillette sa naissance par don d’ovocyte.
Au Brésil, ce cas de grossesse tardive n’est pas le premier : le 9 septembre 2011, une femme de 52 ans et un homme de 88 ans, déjà arrière grand-père, ont eu des jumeaux.
Des spécialistes du Conseil fédéral de médecine ont exprimé leur inquiétude concernant ces grossesses tardives bien qu’il n’aient pas fixé de limite d’âge à l’insémination ou la fécondation in vitro pour les femmes. Actuellement, celles-ci peuvent être effectuées à partir du moment où il n’y a pas de risques graves pour la mère ou la bébé.
Selon Adelino Amaral, président de l’Association brésilienne de reproduction assistée, le Conseil fédéral de médecine aurait pensé fixer la limite d’âge à 50 ans pour ces grossesses, mais la décision n’a pas été unanime. Il conseille cependant de respecter la physiologie de l’organisme féminin (c’est-à-dire la ménopause vers 53-54 ans). "Faire une insémination ou fécondation à cet âge n’est pas raisonnable", estime-t-il.
Ces grossesses tardives peuvent amener des risques graves (hypertension, diabète pour la femme, et accouchement prématuré) rappelle Adelino Amarar.
Romandie News 25/09/11 – Le Figaro.fr 25/09/11