Vendredi, Frédérique Vidal, ministre de la recherche et Agnès Pannier-Runacher, ministre délégué à l’industrie, ont détaillé la stratégie du gouvernement sur les biothérapies [1] et la bioproduction de thérapies innovantes. D’ici 2030, le gouvernement ambitionne l’accueil de la production de vingt biomédicaments.
Le marché des biothérapies devrait « dépasser les 300 milliards d’euros en 2025 ». Le soutien financier de l’Etat s’élèvera lui à 800 millions d’euros : 275 millions d’euros pour les biothérapies, 280 millions d’euros pour la bioproduction, et 150 à 230 millions d’euros pour le déploiement des projets d’industrialisation.
Les efforts se déploieront selon quatre thématiques :
- « biotechnologies en oncologie (anticorps monoclonaux, Car-T cells) ;
- thérapies géniques et cellulaires hors oncologie, notamment contre les maladies rares ;
- bioréacteurs de production ;
- développement d’unités de production plus performantes et d’outils d’optimisation des systèmes de culture et procédés de bioproduction ».
Deux institutions verront également le jour en 2022 : l’alliance française de la bioproduction et l’agence de l’innovation en santé.
[1] Médicaments issus des biotechnologies, produits par des bactéries ou des cellules animales génétiquement transformées.
Source : Hospimedia, Jérôme Robillard (7/01/2022)