Aujourd’hui le Sénat belge devrait approuver la première loi encadrant la procréation médicalement assistée.
La nouvelle loi autoriserait la PMA pour tous les couples, mariés ou non, hétérosexuels ou non, via ses propres gamètes ou un donneur (ou donneuse).
Elle fixerait aussi une limite d’âge de 47 ans pour l’implantation d’embryons, un nombre maximum (6) de gamètes ou d’embryons par donneur, le droit à la liberté de conscience pour les centres. Le diagnostic préimplantatoire serait autorisé pour mettre au monde un bébé médicament, ainsi que l’insémination post-mortem si le donneur a donné son accord de son vivant, mais l’exercice de la PMA dans un but commercial ou eugénique serait interdit.
Les sénateurs vont débattre sur deux points controversés : l’anonymat des donneurs, qui va contre le droit à l’enfant de connaître ses origines, et l’appariement, le choix des donneurs en fonction de la ressemblance physique avec les receveurs, qui s’apparente à de l’eugénisme.
La Libre Belgique (Rachel Crivellaro) 31/05/06