Selon le Royal College of Psychiatrists britannique, l’avortement peut avoir des conséquences sur la santé mentale de la mère. Il recommande donc que les femmes soient averties des risques qu’elles encourent en avortant.
Cet avis paraît alors que les parlementaires britanniques devraient étudier prochainement une proposition de loi visant à réduire le délai d’avortement de 24 à 20 semaines et que certains parlementaires souhaitent instaurer un délai de réflexion avant chaque avortement.
Le débat s’était déjà intensifié lorsque, en février 2007, Emma Beck, une artiste de talent de 30 ans, s’était pendue après avoir avorté ses jumeaux. "Vivre est un enfer pour moi. Je n’aurais pas dû avorter. Je veux être avec mes bébés. Ils ont besoin de moi …", avait-elle écrit avant sa mort.
Times on line.co.uk (Sarak-Kate Templeton) 16/03/08 – Le Quotidien du Médecin (R.C.) 20/03/08