Vegas est un chien âgé de 12 ans. On lui a diagnostiqué une tumeur de la colonne vertébrale et une tumeur dans la hanche, qui affecte la fonction de ses pattes arrière. Plutôt que de l’opérer, comme l’avait recommandé le vétérinaire, sa propriétaire, Georgina Morrison, a fait appel à « toute une série de spécialistes et de thérapies » pour que Vegas continue à « se sentir bien dans les derniers mois de sa vie ». Hydrothérapie deux fois par semaine, fauteuil roulant pour ses promenades, prise de différentes substances pour soulager la douleur, … « Nous n’avons pas d’enfants, donc c’est notre enfant, et je ne vois pas pourquoi il devrait recevoir moins de soins qu’un être humain », justifie Mme Morrison.
Claire Cannon, vétérinaire oncologue à Melbourne, est témoin d’un « grand changement » dans les soins palliatifs ces dernières années. Bien qu’il s’agisse encore d’une faible proportion, un nombre croissant de vétérinaires se spécialisent dans le domaine. « Ce n’est que relativement récemment que les soins palliatifs ont été définis en médecine vétérinaire comme une partie distincte du travail plutôt que comme quelque chose que presque tous les vétérinaires font », explique-t-elle.
Source : ABC, Rosemary Bolger (13/11/2022)