Selon les derniers chiffres de la Human Fertilisation and Embryology Authority (HFEA), au Royaume-Uni, le nombre de personnes ayant recours à un don de sperme pour une FIV a fortement augmenté, passant de 1 171 hommes en 2006 à 5 368 en 2019. Parallèlement, les cycles utilisant des ovocytes et du sperme de donneurs ont également été multipliés par 50, passant de 27 cycles en 1991 à 1 375 cycles en 2019.
Une étude mondiale publiée en 2019 montre que le pourcentage d’hommes susceptibles d’avoir besoin d’un traitement de fertilité est passé de 12,4 % en 2004 à 21,3 % en 2017. La raison de cette hausse n’est pas entièrement claire. Une des raisons avancées est liée au fait que de plus en plus d’hommes fondent une famille plus tard dans leur vie, alors que la qualité du sperme commence à décliner à partir de 40 ans.
Rhian Kivits, experte en relations sexuelles et relationnelles, explique : « Les hommes peuvent être assez choqués lorsqu’ils découvrent qu’ils ont besoin d’un donneur de sperme ». Chagrin, perte, culpabilité ou sentiment d’injustice, les hommes concernés peuvent ressentir une « insécurité quant à leur masculinité » et « avoir besoin de temps pour surmonter ».
Source : Men’s Health, Laura Cooke (05/11/2021) – Photo : iStock