La filiale américaine Ocata therapeutics, autrefois connue sous le nom d’ACT (Advanced Cell Technology), et controversée pour son utilisation des cellules souches embryonnaires humaines, vient d’être rachetée par le groupe japonais Astellas Pharma.
« En dépit de sa petite taille », Ocata a souvent été la première à franchir les limites dans le domaine du clonage et de l’utilisation des cellules souches embryonnaires humaines (CSEh). L’histoire de la filiale est marquée par une « lutte pour l’argent » pour « rester dans la course ». Yoshihiko Hatanaka, directeur d’Astellas a déclaré « apprécier le potentiel d’Ocata, notamment celui des chercheurs sur la thérapie cellulaire ».
Basé à Marlborough (Massachussetts), Ocata a mené en 2010 aux Etats Unis[1] un essai clinique à base de CSEh en vue de traiter la DMLA (Dégénérescence Maculaire Liée à l’Age), puis un second au Royaume Uni en 2011, et travaille encore aujourd’hui avec une équipe coréenne sur un essai clinique du même type (cf. Gènéthique du 4 mai 2015).
[1] Gènéthique avait publié un décryptage sur cet essai clinique américain. Pour lire l’article de Gènéthique du 17 octobre 2014, cliquez ici.
New York Times (10/11/2015)