Après un avortement

Publié le 19 Oct, 2007

La Croix consacre une page à l’association Agapa, fondée en 1994 à l’initiative du Service diocésain de la pastorale familiale, pour accompagner des hommes et des femmes touchés par la perte d’un enfant (avortement notamment) et "les aider à retrouver l’estime d’eux-mêmes et à repartir de l’avant".

Le quotidien raconte le parcours douloureux de jeunes femmes qui après "des années de détresse et d’immense solitude" réapprennent à vivre. "Enfin, quelqu’un écoutait ce que j’avais à dire", raconte Stéphanie, "cette culpabilité qui la paralyse, l’empêche de prendre un enfant dans les bras, et qu’elle a l’impression de porter sur [son] front".

"Sur le coup, j’avais 23 ans, je l’avais vécu comme quelque chose de très banal, un acte médical, comme lorsque l’on vous arrache une dent", témoigne Audrey.

Madeleine, elle, a été marquée par le "tabou" entourant son avortement : "Quand je me suis réveillée, j’étais en larmes. J’ai demandé au médecin si l’enfant, ou l’embryon (…) avait eu peur de ce qui s’était passé. Il m’a répondu qu’il n’en savait rien et qu’il fallait que je tourne la page… (…) La douleur, il faut donc la garder en soi". Avec Agapa elle a tenté de comprendre pourquoi elle avait avorté car, d’après elle, "on ne se dit pas : je vais le faire et point final. On est tiraillé. On le fait plus par faiblesse que par conviction".

Pour Valérie, qui a perdu quatre fois un enfant à cinq ou six mois de grossesse, Agapa l’a "sauvée".

[Agapa – 42, rue Saint Lambert – 75015 Paris – 01 40 45 06 36]

La Croix (Anne-Bénédicte Hoffner) 19/10/07

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