Le gouvernement péruvien a publié un décret classant le « transsexualisme », le fait de se travestir et « d’autres identités de genre » parmi les « troubles mentaux ».
Le décret, signé le vendredi 10 mai par la présidente péruvienne Dina Boluarte, le ministre de la Santé et le ministre de l’Economie, stipule que les personnes diagnostiquées avec un « transsexualisme, un travestissement à deux rôles, un trouble de l’identité de genre dans l’enfance, d’autres troubles de l’identité de genre, un travestissement fétichiste ou une orientation sexuelle égodystonique » seront prises en charge pour leur « problème de santé mentale » dans le cadre du plan d’assurance maladie du pays.
Pour Human Rights Watch cette classification est « obsolète », depuis les modifications effectuées par l’OMS en 2019 (cf. Pour l’OMS, le sexe « ne se limite pas à l’homme ou à la femme »).
Complément du 27/06/2024 : Le ministère de la Santé a déclaré que les personnes transgenres seraient désormais décrites comme présentant une « discordance de genre » afin de « garantir un accès universel aux traitements de santé mentale ».
Sources : Washington examiner, Heather Hunter (15/05/2024) ; RFI (26/06/2024) – Photo : iStock