A l’occasion de la Marche pour la vie organisée le weekend dernier à Paris (cf. Des Etats-Unis à la France : les “Marches pour la vie” mobilisent), le Mouvement rural de la jeunesse chrétienne a publié un communiqué qui a suscité une vive polémique. Présentant l’avortement comme « un droit fondamental » et se désolidarisant de la Marche pour la vie, le ton « agressif » du MRJC a fait réagir Monseigneur Ginoux, évêque de Montauban : l’IVG « n’est en rien une liberté ! Et je m’appuie sur mon expérience personnelle d’ancien aumônier d’hôpital pour dire cela. L’IVG est un mal et on ne peut recommander un mal. Par ailleurs demander à l’Eglise de revoir sa position, c’est impossible. A plus forte raison de la part d’un mouvement d’Eglise, subventionné par elle », a-t-il déclaré. « Il faut être cohérent. Si un mouvement veut être d’Eglise, il convient qu’il soit d’accord sur les fondamentaux », insiste-t-il. La conférence des évêques de France a également rappelé au mouvement que leurs propos sur l’avortement étaient « contraires à ce que dit l’Eglise ». En réponse, le secrétaire du MRJC « renvoie à une prise de parole ultérieure ».
Famille chrétienne, Antoine Pasquier (25/01/2018); AFP (25/01/2018)