La fécondation in vitro (FIV) est pratiquée depuis 1978, mais « les taux de réussite stagnent » autour de 20%. L’équipe du docteur Samir Hamamah à Montpellier cherche à mieux sélectionner les embryons avant implantation pour augmenter ce faible taux. Elle a mis au point « une technique d’impression 3D de ces embryons », des sortes de modèles en polymères « de la taille d’une balle » pour « mieux apprécier leur morphologie et leurs potentiels défauts ». Les chercheurs utilisent par ailleurs un biomarqueur pour trier les embryons (cf. PMA : Un nouveau biomarqueur pour « mieux sélectionner » les embryons).
La sélection s’applique aussi aux gamètes. L’équipe de Christophe Roux à Besançon a développé des outils pour « évaluer de façon non délétère la qualité des ovocytes ponctionnés ». Il s’agit notamment de techniques d’analyse d’images. Le tri s’effectue en fonction de la morphologie, de la qualité de leur cytoplasme et de la maturité des ovocytes. Leurs derniers travaux concernent les propriétés mécaniques de l’ovocyte, qui évoluent en fonction de son degré de maturation. L’équipe de Joël Drevet à Clermont Ferrand a pour sa part travaillé sur la sélection des spermatozoïdes à l’aide d’un test de fluorescence qui met en évidence des réactions d’oxydation.
Pour aller plus loin : Jacques Testart dénonce la fabrique de l’humain
Pourquoi Docteur (27/05/2017)