La Haute Cour de Justice d’Angleterre a approuvé un plan de soins de fin de vie pour le petit Alfie[1], ce garçon de 23 mois atteint d’une maladie neuro-dégénérative, en état « semi-végétatif ». Mercredi dernier, lors d’une audience de suivi à Londres, le juge Hayden a approuvé le plan détaillé présenté par les médecins d’Alder Hey pour l’arrêt de son maintien en vie. Les parents du garçon n’étaient pas présents à l’audience.
L’enfant est au cœur d’une « bataille juridique » depuis plusieurs mois. Ses parents, qui souhaitent le faire soigner en Italie ou en Allemagne, ont perdu tous leurs combats, au tribunal de grande instance, à la cour d’appel, à la Cour suprême et à la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH). Le juge Hayden a déclaré qu’il avait accepté les preuves médicales qui montraient qu’un traitement supplémentaire relèverait de l’acharnement thérapeutique et les juges de la Cour d’appel ont confirmé sa décision.
Déjà en février, le juge avait proposé d’arrêter les soins d’Alfie « contre la volonté de ses parents ». Tom Evans et Kate James « se sont plaints que l’État interfère à tort dans leur choix parental ».
Le juge a déclaré que les détails de la procédure de fin de vie du petit garçon « ne seraient pas publiés car Alfie avait droit au respect de la vie privée pour sa fin de vie ».
[1] Alfie Evans : les juges décident l’arrêt de l’assistance respiratoire
Guardian (11/04/2018)