Le 6 octobre 2017, un « deuxième rapport intérimaire sur l’aide médicale à mourir » a été publié par le ministère canadien de la Santé. De juin 2016, date de l’autorisation de l’aide médicale à mourir, au 30 juin 2017, « 1982 personnes ont eu recours à l’aide médicale à mourir ». La plupart des patients étaient « atteints de cancer ».
Dans l’ensemble du pays, sur la période de 6 mois, entre le 1er janvier et le 30 juin 2017, ce ne sont pas moins de 1179 décès médicalement assistés qui ont été recensés. Une augmentation de « 46,8 % en comparaison avec les six premiers mois de la mise en place de la législation », soit « environ 0,9 % de la totalité des décès à l’échelle nationale », explique le rapport, précisant que « 63 % » des décès avaient comme état médical sous-jacent le cancer.
Cependant, le nombre de cas de décès « pourrait être plus élevé » : les chiffres de la Commission sur les soins de fin de vie du Québec devraient être disponibles prochainement et être insérés dans le rapport.
Le ministère de la Santé du Canada a prévu de continuer à publier « des rapports intérimaires sur l’aide médicale à mourir en utilisant les données disponibles jusqu’à ce que le gouvernement termine les règlements en faveur d’un système de surveillance permanent » attendus en 2018.
Pour aller plus loin :
Québec : l’aide médicale à mourir en pleine explosion
Canada : il est « périlleux » d’autoriser l’aide médicale à mourir
« Le meurtre a été légalisé au Canada »
Newswire.ca (06/10/2017) ; Le Devoir, Melanie Marquis (07/10/2017)