Dans le Figaro de ce jour, Roger-Gérard Schwartzenberg, ancien ministre de la Recherche, revient sur la décision du Tribunal administratif d’autoriser l’importation de cellules souches embryonnaires, autorisation qu’il avait lui même accordée en avril dernier à la veille de la démission du précédent gouvernement. Il se félicite que les chercheurs puissent reprendre leurs recherches sans être distancés dans la compétition scientifique internationale. Il rappelle le droit du malade à être soigné, son droit à voir les recherches progresser et développer de nouvelles thérapeutiques.
M. Schwartzenberg revient sur le processus qui l’a conduit à délivrer cette autorisation. L’aboutissement de la procédure législative mise en place nécessitait encore une lecture au Sénat puis une nouvelle navette entre l’Assemblée et le Sénat, tout ceci avant la prise des décrets d’application. C’est parce qu’il a jugé que les délais seraient trop longs que le Ministre n’a pas souhaité, après avoir consulté un comité des sages, attendre l’autorisation (ou l’interdiction?) du Sénat.
Le Figaro (Roger- Gérard Schwartzenberg) 29/01/03