A propos des cellules souches embryonnaires

Publié le 8 Mar, 2004

Du 19 au 22 février a eu lieu la Xème Assemblée Générale de l’Académie Pontificale pour la Vie sur le thème : "La dignité de la procréation humaine et les technologies reproductives : aspects anthropologiques et éthiques" (cf revue de presse du lundi 23 février).

Dans Zenit, Mgr Anthony Fisher, évêque Australien revient sur les conclusions de l’Académie pour la Vie. Il est l’auteur de nombreux articles et livres sur les thèmes de la bioéthique et de la morale et professeur de bioéthique et de théologie morale à l’Institut Jean-Paul II pour le mariage et la famille à Melbourne.

Mgr Fisher rappelle que les législations sont très différentes selon les pays. Ainsi dans certaines régions "les lois s’améliorent" alors que dans d’autres endroits, les lois empirent. Pour parvenir à un contrôle éthique, il préconise la mise en place de législateurs "saints dans le sens de bien formés, courageux, déterminés, prudents et efficaces ; des législateurs qui soignent la formation de leur conscience, qui prient, jugent et agissent".

Il rappelle qu’en matière de bioéthique, l’économie est à la fois "décisive et étonnamment sans importance". Si les promoteurs de la recherche sur les cellules souches embryonnaires estiment "satisfaire certaines personnes en les aidant à atteindre l’objectif de leurs recherches", ils ouvrent en fait la voie à des dérives dangereuses en la matière. Pour éviter que des économies rivales ne prennent le dessus, les gouvernement autorisent donc ces recherches sachant parfaitement qu’elles sont "éthiquement dangereuses ou au moins douteuses".

Enfin, il rappelle que les meilleures perspectives viennent des cellules souches adultes, plus prometteuses et susceptibles de donner des satisfactions immédiates en termes de thérapie et de bénéfice financier. Pour lui, seuls des facteurs comme "l’idéologie, la fascination de manipuler la vie humaine en train de naître, l’attrait de la gloire, une culpabilité permanente concernant les banques d’embryons congelés" permettent d’expliquer cet attrait constant pour les cellules souches embryonnaires.

Zenit 05/03/04

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