Dans un article publié par la revue Nature biotechnology, Anselme Perrier et ses collaborateurs de l’Inserm expliquent comment ils ont utilisé des cellules souches embryonnaires pour comprendre les proliférations de cellules cancéreuses.
Par ailleurs, une équipe de scientifiques menée par l’Institut de Recherche sur les cellules souches et le cancer de l’Université de McMaster en Ontario a trouvé un moyen de différencier les cellules souches embryonnaires humaines saines de celles potentiellement cancéreuses. L’équipe a établi une liste de 12 critères qui permettent de distinguer les cellules normales de celles partiellement transformées et donc potentiellement cancéreuses. Cette étude montre le lien étroit entre les cellules souches embryonnaires et les cellules cancéreuses.
Une autre équipe de chercheurs américains a identifié un gène qui semble impliqué dans le maintien des cellules souches dans leur état indifférencié.
Deux chercheurs portugais ont développé une méthode innovante pour récupérer et préserver les cellules souches du cordon ombilical en complément de celles du sang de cordon. Rappelons que le Premier ministre portugais, José Socrates, a annoncé, mercredi 14 janvier, la création prochaine d’une banque publique de conservation de cellules du cordon ombilical (Cf. Synthèse de presse du 16/01/09).
Enfin, une équipe Israélienne serait parvenue à soigner des souris atteintes de maladies cérébrales en leur injectant directement des cellules souches pluripotentes dans le cerveau au stade fœtal.