Si la démence entraîne la perte de précieux souvenirs et de certaines de fonctions cognitives, elle n’est pas forcément signe d’une détérioration de la qualité de vie.
Dans une étude réalisée en 2004 portant sur 98 patients atteints de démence et vivant à domicile, la plupart ont exprimé des sentiments positifs. Plus de 70% ont dit qu’ils « jouissaient d’une bonne, très bonne ou excellente qualité de vie ». Seulement 15% ont dit que leur « qualité de vie était mauvaise ».
Une autre étude réalisée en 2006 portant sur 101 patients atteints de démence, dont 99 bénéficiaient d’aidants familiaux, a révélé que la qualité de vie n’était « pas liée à la gravité de la démence » ou aux « limitations fonctionnelles résultant de la démence ». L’environnement social semble plus important que la neurologie. Des anecdotes et des recherches indiquent clairement qu’il est possible de vivre heureux avec une démence. Nous sommes des « êtres quintessentiellement relationnels, et nous le restons, même si beaucoup de nos neurones sont compromis ».
Mercatornet, Charles Foster (21/05/2019) – In praise of dementia