Après Washington, la « Marche pour la Vie » mobilise des dizaines de milliers de personnes à Paris

Publié le 21 Jan, 2019

« Témoigner sans se lasser des valeurs inaliénables de la dignité humaine et de la vie », tel était le sens de la « Marche pour la vie » qui a réuni, le 20 janvier dernier, plusieurs milliers de personnes à Paris. Y ont participé « 50 000 personnes selon les organisateurs, et 7400 selon la police », dont un nombre important de jeunes.

 

« Vivre est un droit », « IVG : dire la vérité, c’est dissuader », « Protéger le faible, ça c’est fort », pouvait-on lire sur de multiples pancartes. Au-delà de la législation sur l’avortement, conduisant à 220 000 avortements chaque année (216 700 avortements ont été pratiqués en France en 2017, un chiffre stable depuis 2001), les revendications portaient également sur la révision de la loi de bioéthique et les propositions chocs du rapport de la mission parlementaire sur la bioéthique, parmi lesquelles figurent la « procréation sans sexe pour tous ».

 

Selon Nicolas Sévillia, délégué général de la Marche, la marche de dimanche était « l’acte premier de la mobilisation citoyenne contre la révision de la loi bioéthique ». « Comme les ‘gilets jaunes’, nous dénonçons le mépris des politiques pour les citoyens. Nous sommes les exclus du grand débat national », a-t-il ajouté. La PMA pour toutes, « c’est l’arbre qui cache la forêt », des évolutions « beaucoup plus graves » figurent dans le projet de révision, s’est alarmé Jean-Marie Le Méné, président de la fondation Lejeune, telles « le traitement des gamètes » et « l’utilisation de l’embryon dans la recherche ». « Les propositions du rapport bouleversent l’anthropologie », jugent les nombreux manifestants. Tous déplorent « la massification de la procréation médicalement assistée (PMA) »« la dérégulation des pratiques sur l’embryon humain » et « l’extension des politiques eugénistes ». Olivier Ruisseau assure avoir pléthore de « retours de personnes qui considèrent que c’est un scandale, surtout dans une période où l’exécutif et le législateur devraient être prudents ».

 

Cette année, les marcheurs voulaient prendre « la défense de la clause de conscience des médecins qui refusent de pratiquer des avortements ».

 

« La Marche pour la vie » se tenait à Paris deux jours après la « March for life », qui s’est déroulée aux Etats-Unis, à Washington, vendredi 18 janvier dernier. Elle a réuni des dizaines de milliers de personnes sur le National Mall. En France, comme aux Etats-Unis, de nombreux jeunes étaient présents, « malgré le froid glacial qui sévissait dans la capitale ».

Valeurs Actuelles (20/01/19) ; Le Parisien (20/01/19) ; Aleteia (19/01/19) ; Huffington post, Romain Herreros (21/01/19)

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