Dans le projet de loi visant à autoriser l’avortement jusqu’à 12 semaines en Irlande qui doit faire l’objet d’un prochain référendum, le ministre de la Santé, Simon Harris, prévoit d’inclure une clause de conscience pour les médecins généralistes, les gynécologues et les obstétriciens. Ces praticiens devenant susceptibles de réaliser les avortements.
Cependant, le NAGP[1] « s’oppose fermement à ce que ce service soit proposé par les médecins généralistes. Ses membres sont indignés qu’il n’y ait pas eu de consultation ». Le Dr Andy Jordan parle de « défis juridiques, éthiques et pratiques » lors de la mise en place d’un tel système. Le NAGP précise toutefois ne pas vouloir influencer l’issue du référendum de mai prochain.
Les termes exacts du sondage ne sont pas encore connus, mais les Irlandais seront appelés à se prononcer sur le huitième article de la Constitution, qui aujourd’hui encore reconnaît un même droit à la vie pour la mère et l’enfant à naître.
[1] National Association of General Practitioners : Association irlandaise représentant plus de 2000 médecins généralistes.
Irish Times (06/02/2018)