CRISPR pose des questions qui doivent engager l’ensemble de la société

Publié le 1 Mai, 2016

A la suite des réunions des 28 et 29 avril réunissant les académies de médecine internationales à propos de CRISPR, Nathalie Cartier-Lacave, directrice de recherche à l’Inserm et présidente de la Société européenne de thérapie génique et cellulaire (ESGCT), appelle à une discussion engageant « l’ensemble de la société ».  

 

Le cadre juridique est en discussion au niveau européen, pour tenter d’harmoniser des positions aujourd’hui très disparates en matière de recherches sur l’embryon. Selon cette chercheuse, la France est « un peu au milieu du gué » et devrait clarifier les choses en ce qui concerne la manipulation génétique d’embryons humains.

 

Aujourd’hui, Nathalie Cartier-Lacave estime que l’utilisation de CRISPR pour guérir des maladies génétiques dès le stade embryonnaire n’est absolument pas réalisable, car la technique induit « encore beaucoup trop de mutations indésirables ». Mais « dans cinq ans, le contexte technique pourrait avoir complètement changé. Il faut que l’on puisse mettre en place un débat évolutif qui prenne en compte la rapidité avec laquelle les choses évoluent » pense-t-elle.

 

Elle interroge : « Peut-on utiliser un embryon, c’est-à-dire le considérer comme un produit médical ? Ou faut-il le considérer comme un individu, et auquel cas envisager de le guérir ? »  

 

Le Figaro (2/05/2016)

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