Interpellée lors des questions orales sur « le sort des enfants intersexes », la secrétaire d’Etat chargée de la Famille, de l’Enfance, des Personnes âgées et de l’Autonomie a annoncé la saisine prochaine du CCNE sur « la question de l’orientation sexuelle et de l’identité de genre ».
Chaque année en France, 160 enfants naissent avec une anomalie congénitale qui « complique la détermination de leur sexe ». Les parents « ont trois ans pour choisir l’assignation du sexe qu’ils souhaitent donner à leur enfant afin de l’inscrire à l’état civil selon la classification homme-femme ». Selon le choix des parents, l’enfant peut être opéré. Or les indications chirurgicales « font l’objet de discussions et travaux internationaux, qui ne sont pas parfaitement consensuels. Elles sont le plus souvent spécifiques à chaque cas et demandent donc une information personnalisée très complète et régulière des parents ».
En France, le centre médico-chirurgical référent est celui lié aux maladies rares du développement sexuel, divisé sur deux sites, aux Hospices civils de Lyon et à l’hôpital Bicêtre (APHP).
Hospimedia (11/02/2016)