Afrique : Les évêques vent debout contre une campagne officielle de vaccination

Publié le 19 Nov, 2015

« Pour la deuxième année, l’Eglise boycotte une curieuse campagne de vaccination organisée par le ministère de la Santé en lien avec l’ONU ». Une première polémique avait en effet déjà opposé les évêques kenyans au ministère de la Santé de leur pays, concernant le vaccin contre le tétanos « suspecté de contenir une hormone empêchant les femmes d’avoir des enfants »[1]. C’est au tour du vaccin contre la malaria d’être « sous le feu de la critique » : en juillet, les évêques kenyans ont demandé « le report » de la campagne officielle de vaccination, « dans l’attente de garantie sur la sûreté de ces vaccins ». Sans réponse à ce jour des autorités, ils ont appelé les structures de santé qui relèvent de l’Eglise à « s’abstenir d’employer le vaccin incriminé ».

 

« Nous avons constaté que le vaccin était contaminé avec de l’estradiol » a déclaré l’association des médecins catholiques. Or « chez beaucoup de filles, cela entraîne une puberté précoce, avec des règles qui peuvent arriver entre 7 et 9 ans. Chez les garçons, leur développement est au contraire altéré, avec de nombreuses pathologies testiculaires. C’est du contrôle de la population impitoyable et barbare » expliquent ces médecins.

 

Dans un texte signé en juin, les évêques africains déclaraient : « Préservatifs, contraceptifs, programmes d’éducation sexuelle fabriqués ailleurs, purement techniques, sans références morales, avortement prétendument ‘sans risques’, sont devenus des denrées plus accessibles aux Africains que le mode d’emploi du développement intégral dont nous avons un besoin vital ». Ils s’opposent aux programmes déclinant les concepts de « santé et droits sexuels et reproductifs »,  « pilotés par des agents externes à l’Afrique ». Le programme de développement durable adopté par les Nations unies fin septembre est particulièrement visé, car il introduit « l’accès à tous à des services de santé sexuelle et reproductive » et la « prise en compte de la santé reproductive dans les stratégies et programmes nationaux » (cf. Gènéthique du 7 septembre).

 

Pour Marguerite Peeters, directrice de l’Institut pour une dynamique de dialogue interculturel à Bruxelles, ceux qui militent pour ces idées « appartiennent  à des réseaux extrêmement puissants : industrie pharmaceutique, ONG de planning familial, gouvernements, organisations internationales » et la « pression internationale » est forte sur le continent africain.

 

[1] Des tests menés par une Commission conjointe alliant Eglise et ministère de la Santé ont confirmé que trois des vaccins utilisés contenaient l’hormone Béta-HCG, produite lors de la grossesse. « Lorsqu’est injecté à une femme non enceinte un vaccin associant tétanos-toxicoïde et hormone Béta-HCG, cet alliage développe des anti corps à la fois contre le tétanos et contre l’HCG, de sorte que lorsqu’un ovule est fécondé, l’hormone HCG qu’il produit est détruite, en rendant cette femme de manière permanente infertile ».

 

Famille Chrétienne n°1975

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