“Aggravation de la loi sur l’avortement : la dictature du bonheur conduit à la mort”

Publié le 3 Juil, 2014

Le 26 juin dernier, le projet de loi relatif à l’égalité entre les femmes et les hommes faisait l’objet d’un vote définitif par le Parlement français. Désormais, la “situation de détresse” exigée jusqu’à ce jour pour qu’une femme puisse recourir à une interruption volontaire de grossesse [IVG] n’est plus et le champ du “délit d’entrave à l’interruption volontaire de grossesse” est étendu à l’information. 

 

La supression de la notion de “situation de détresse” est un “véritable bouleversement” souligne la Fondation Jérôme Lejeune dans un communiqué : 

  • Elle inscritl’avortement de convenance dans la loi” ;
  •  “Elle tend à faire de l’avortement un droit” ;
  •  “Elle installe l’idée d’undroit à disposer de son corpsqui fonde des revendications comme la GPA ou la prostitution” ;
  •  “Elle légitime la logique de l’avortement eugéniste“. En effet, le constitutionnaliste Bertrand Mathieu soulignait en décembre 2013 (Cf Synthèse de presse Gènéthique du vendredi 20 décembre 2013 et Lettre mensuelle Gènéthique de décembre 2013) : “il n’y aurait plus aucune condition mise au droit de recours à l’avortement au cours des 12 premières semaines, un délai durant lequel on dispose d’un nombre croissant d’informations sur le fœtus au travers du diagnostic prénatal”. 

 

Etendre le délit d’entrave à l’information est “une atteinte à la liberté d’expression”, poursuit la Fondation Jérôme Lejeune. Car cette “modification entraîne l’obligation pour les plateformes d’écoute et les sites spécialisés d’informer les femmes enceintes sur la possibilité d’avorter”. Or, aujourd’hui, lorsqu’une femme “consulte des sites et des plateformes d’écoute, elle est en attente de solutions alternatives à l’avortement“. Ce n’est pas l’analyse de Najat Vallaud-Belkacem interrogée sur La Chaîne Parlementaire le 30 juin dernier sur ce qu’elle répondrait à une femme qui souhaiterait recourir à une interruption volontaire de grossesse: “je la rassurerais, je lui dirais que la vie ne s’arrête pas là ; un enfant qui arrive alors qu’il n’est pas désiré est un enfant malheureux“. 

 Zenit.org 03/07/2014

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