Mercredi 16 mai 2012, le Conseil constitutionnel a jugé conforme à la Constitution la loi encadrant les prélèvements de sang de cordon ou de placenta à la naissance d’un enfant.
Ainsi, en France, ces prélèvements ne sont possibles que dans le cadre de dons anonymes et gratuits, "sous des conditions de consentement et d’information", et à "des seules fins scientifiques ou thérapeutiques." En revanche, il n’est pas possible d’effectuer un prélèvement "des cellules du sang de cordon ou placentaire ou des cellules du cordon ou du placenta en vue de leur conservation par la personne pour un éventuel usage ultérieur", notamment "dans le but hypothétique de soigner une maladie future d’un membre de la famille."
Les cellules souches sanguines présentes dans le sang de cordon peuvent traiter des maladies du sang telles que la leucémie ou les déficits immunitaires congénitaux de l’enfant. Actuellement, ce processus d’auto-conservation à usage familial est autorisé "dans d’autres pays occidentaux".
AFP 16/05/12 – La Croix 18/05/2012 – Le Quotidien du Médecin.fr 23/05/12