Les aspects scientifiques de l’origine de la vie

Publié le 28 Fév, 2006

Ce sont plus d’une centaine de scientifiques qui sont rassemblés pour deux journées de colloque à l’Académie pontificale pour la Vie sur l’embryon préimplantatoire, quand entre le 6ème et le 9ème jour après la fécondation, l’embryon n’est pas encore implanté dans l’utérus (cf.revue de presse du 27/02/06).

Mgr Elio Sgreccia, président de la dite Académie, explique que par ce colloque, l’Académie souhaite mettre en avant les arguments scientifiques qui démontrent une continuité entre le moment initial de la fécondation et les stades successifs de développement de l’embryon. L’Académie espère faire avancer l’idée d’un statut juridique pour l’embryon.

Dans son discours d’introduction, le pape Benoît XVI a rappelé que "l’amour de Dieu ne fait pas de différence entre l’embryon dans le ventre de sa mère, l’enfant, la jeune, l’homme mûr ou le vieillard". Il a prévenu son auditoire qu’il se heurterait à "un mystère, que la science sera en état d’éclairer toujours plus, mais qu’elle pourra difficilement réussir à déchiffrer en entier". "L’homme restera toujours une énigme profonde et impénétrable". Le pape a conclu "au-delà des limites de la méthode expérimentale, aux confins du règne que certains appellent la meta-analyse, là où la seule perception sensorielle ou la vérification scientifique s’arrête, commence l’aventure de la transcendance, le devoir de "continuer au-delà"".

Le Pr Roberto Colombo, membre ordinaire de l’Académie Pontificale pour la Vie, a fait une présentation très technique sur le développement de l’embryon après la fécondation. Il a insisté sur les instants irréversibles du processus de développement de l’embryon expliquant que la fécondation est le passage de l’oeuf à un nouvel être.

Le Pr Sica a développé le dialogue entre la mère et l’embryon dès la fécondation en insistant sur les transformations maternelles et embryonnaires lors de la nidation.

Jean-Marie Le Méné, membre correspondant de l’Académie Pontificale pour la Vie, devait répondre à la question "pourquoi est-ce un devoir de protéger par la loi l’embryon préimplantatoire ?". Il a rappelé que l’embryon préimplantatoire était en pratique soumis à la double contrainte du désir et de la qualité. Seul l’embryon désiré et sain est en sursis. Cette disponibilité de l’embryon constitue l’anti chambre de l’autorisation du clonage humain. Jean-Marie Le Méné propose de mettre fin au procès déloyal fait à l’embryon préimplantatoire en remédiant à la défaillance des juges et en lui donnant des défenseurs.

‘- Il Giornale (Andrea Tornielli) 01/03/06 – Le Quotidien du Médecin 06/03/06 – Politica (Anna Maria Sersale) 01/03/06 – La Republica (Carmelo Lopapa) 01/03/06 – Corriere Della Sera 01/03/06 – La Stampa 01/03/06

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