L’Intelligence artificielle s’impose « comme un enjeu de pouvoir ». Aussi, le 28 novembre dernier, le gouvernement a annoncé mettre en place un nouveau plan destiné à encourager la recherche publique et privée sur l’intelligence artificielle (IA). Le budget s’élève à 665 millions d’euros sur quatre ans, « auxquels s’ajoutent des investissements du secteur privé qui porteront l’enveloppe globale à un milliard d’euros ».
Ce plan prévoit :
. de déployer un programme national pour l’IA, piloté par l’Inria[1] (300 millions d’euros),
. de soutenir les chercheurs français, d’attirer des talents étrangers et de lancer des appels à projets de recherche (170 millions d’euros),
. d’investir dans des superordinateurs, dont la puissance de calcul est nécessaire aux chercheurs (200 millions d’euros d’ici à 2022).
Pour Frédérique Vidal et Mounir Mahjoubi, il s’agit de « faire de l’Europe un acteur majeur au plan mondial et promouvant une approche éthique de l’IA » avec l’ambition de voir la France « rivaliser avec la Chine et les Etats-Unis ».
Le Figaro, Elisa Braun (28/11/2018) ; La Croix, Marie Dancer (29/11/2018)